En France, la réforme des retraites continue de provoquer une profonde contestation sociale.
Le président Emmanuel Macron a choisi d’imposer le projet de loi en ayant recours à l’article 49.3 de la Constitution, un mécanisme permettant d’adopter une réforme sans vote parlementaire. Cette décision a été perçue par une large partie de la population comme un passage en force antidémocratique, attisant une colère déjà bien présente.
Dans les rues, les manifestations ont repris avec une intensité remarquable. De nombreux travailleurs, syndicats, étudiants et citoyens se mobilisent à nouveau pour exprimer leur opposition à une réforme jugée injuste et socialement brutale. Les violences policières signalées lors des précédentes mobilisations ont également suscité une indignation croissante, renforçant le sentiment qu’un fossé politique et social se creuse entre le gouvernement et le peuple.
Face à cette situation, la solidarité internationale se manifeste. De Belgique, de nombreux mouvements de travailleurs et responsables politiques expriment leur soutien au peuple français dans sa lutte pour la justice sociale. Le message est clair : si les travailleurs français parviennent à faire reculer cette réforme, leur victoire deviendra un signal encourageant pour tous les travailleurs d’Europe confrontés aux mêmes politiques d’austérité.
La bataille autour de la réforme des retraites dépasse ainsi les frontières françaises. Elle incarne un enjeu européen plus large : celui de la défense des droits sociaux, de la démocratie et du respect des mobilisations populaires. Pour beaucoup, ce qui se joue aujourd’hui en France pourrait déterminer la force et l’avenir des mouvements sociaux sur tout le continent.